L’imaginaire territorial des marques

La référence au local, au terroir et à l’ancrage territorial des marques est devenue incontournable dans la publicité, quel que soit le secteur d’activité, si bien que les marques sont devenues l’une des principales instances de sécrétion d’imaginaires territoriaux. Cette étude explore les effets sociopolitiques de ces représentations, qui vont bien au-delà du simple objectif commercial. En recyclant des imaginaires déjà existants, la plupart des grandes marques, notamment étrangères, nous enferment dans des représentations figées, nous emprisonnant dans des « images atemporelles » qui empêchent de voir ce qui change. En cela, l’imaginaire territorial des marques est conservateur.

Francophonie des territoires : ancrage local, rayonnement international

La Francophonie se construit à l’échelle interétatique mais aussi dans les collectivités territoriales. En France, le siège des grandes institutions francophones se trouve dans la capitale mais cette étude invite à décentrer le regard vers les régions de l’Hexagone et d’Outre-mer où des personnalités, des associations et des institutions font vivre une « Francophonie des territoires ». Celle-ci n’est que rarement abordée par les politiques, les médias ou les programmes scolaires, alors même qu’elle sert nos intérêts fondamentaux d’accès à la culture, de cohésion, d’attractivité ou encore d’intégration républicaine.

Comprendre la géographie du vote RN en 2024

L’année 2024 a été marquée par une poussée sans précédent du vote en faveur du Rassemblement national (RN). En nombre d’électeurs comme en nombre de députés – à Paris et à Bruxelles –, le RN est le premier parti de France. Ce chamboulement appelle à une radiographie territoriale du vote RN qui sous-tend cette montée en puissance et à un examen des implications pour l’avenir de notre système politique. La persistance de fortes disparités du vote RN selon, d’une part, les régions et les territoires, et, d’autre part, la taille de la commune soulève des questions importantes.

Très petites entreprises : une force économique pour le développement des territoires

Consacrée à la place des très petites entreprises (TPE) dans l’économie française, cette étude mesure leur « part de marché » dans le parc des entreprises et l’emploi salarié privé, mais aussi leur rôle dans les processus de recomposition des tissus productifs. Proposant un regard géographique, elle montre qu’elles contribuent à la création d’emplois dans la plupart des territoires français et jouent un rôle amortisseur des chocs dans les économies locales en contribuant à l’aménagement du territoire. Leur part dans l’emploi local est deux fois plus élevée dans les espaces de faible densité (petites villes, ruralités) que dans les grandes agglomérations.

Promouvoir la coopération transfrontalière pour une intégration européenne efficace

Commencée au début des années 1980 sous les auspices du Conseil de l’Europe, la marche vers la coopération transfrontalière s’est appuyée sur des structures juridiques facilitant la coopération entre collectivités territoriales de deux ou de plusieurs États. Mais, au-delà du cocktail innovant de droit national, de droit conventionnel classique et de droit de l’Union européenne qui caractérise la coopération transfrontalière, les États membres gardent la responsabilité et la capacité de trouver les solutions adéquates aux difficultés du quotidien qu’affrontent leurs citoyens frontaliers en matière d’accès aux structures de santé, aux marchés du travail ou d’utilisation des modes de transport les plus commodes.

Jeunesse et mobilité : la fracture rurale

Si les ruraux grandissent dans des contextes et des paysages différents les uns des autres, la faible densité de leurs territoires et leur éloignement des métropoles façonnent leur existence. Ces réalités forgent une expérience commune, une communauté de destins entre eux tous. Quand tout est loin, quand les transports sont plus difficiles d’accès, quand chaque déplacement prend du temps, quand la voiture est un impératif, votre existence est nécessairement différente de celle d’un urbain. Cette donne fait de vous un jeune rural, qu’importe que vous grandissiez dans une petite commune isolée ou en pleine campagne, dans la Creuse ou dans les Ardennes. Dans ce contexte, analyser et comprendre la mobilité sociale et géographique des jeunes ruraux s’impose comme une priorité.

Devenir adhérent ou faire un don pour soutenir l’action de l'Institut Terram.

L’Institut Terram est une association de loi 1901 d’intérêt général à but non lucratif. L’appui des entreprises et des particuliers joue un rôle essentiel dans le développement de ses activités, en particulier dans la production et la diffusion de réflexions innovantes pour les territoires.