L’étude Mobilités : la santé mentale à l’épreuve des transports, menée par l’Institut Terram en partenariat avec l’Alliance pour la Santé Mentale, a été présentée au Haut-commissariat au Plan lors d’un événement ouvert par Clément Beaune.

À cette occasion, Victor Delage, fondateur de l’Institut Terram, et Angèle Malâtre-Lansac, déléguée générale de l’Alliance pour la Santé Mentale, ont dévoilé les principaux enseignements de cette enquête inédite. Dans les zones denses comme dans les territoires ruraux, les récits de mobilité racontent une même réalité : se déplacer revient trop souvent à s’user mentalement. À se heurter à l’illisible, à composer avec l’imprévu, à structurer sa vie autour d’obstacles et d’horaires, jusqu’à y laisser du temps, de l’énergie, et un peu de soi.

Un riche échange a suivi entre Marie-Ange Debon, présidente exécutive de Keolis, Rachel Bocher, psychiatre et présidente de l’Intersyndicat national des praticiens hospitaliers, Sébastien Bailleul, directeur des partenariats et du plaidoyer de Wimoov, et Angèle Malâtre-Lansac autour d’une ambition partagée : faire de la mobilité non plus une variable d’ajustement, mais un levier actif de santé mentale et physique, de justice spatiale et sociale, de dignité.

Organisé par l’Institut Terram et Keolis, cet événement visait à nourrir la réflexion autour de politiques de transport plus humaines, inclusives et durables.